SARPAP & CECIL INDUSTRIE

S&C Construction

Par Batipole Édition  Publié le 27 mai 2015

RESTAURATION DES CHARPENTES DE L’AILE EST DU PRIEURE DE LA CHARITE-SUR-LOIRE

Initialement appelé la « Fille ainée de Cluny », le Prieuré de La Charité-sur-Loire, dont la fondation a commencé en 1059, poursuit sa restauration complète pour réussir sa conversion en Centre culturel de rencontre1. Il reste ainsi fidèle à une de ses vocations initiales, celle de lieu d’accueil, comme ce fut le cas, pour les pèlerins sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, de Rome, également, lors des Croisades, ou encore à la Révolution, où le monastère était devenu un bâtiment de ville, occupé par les habitants.
Depuis 2000, un chantier complet de restauration de ce monument historique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est engagé. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la reconquête de l’emprise originelle du Prieuré.
Cette reconquête a été rendue possible grâce à une politique volontariste de remembrement débutée il y a trente ans et qui a permis de réunifier le foncier.

L’aile Est du Prieuré, un bâtiment de 120m de long et de 9,50m de hauteur à consolider
La restauration de l’aile Est du Prieuré s’inscrit dans une opération de réutilisation du bâtiment en un espace expérimental construit autour de la lecture et de l’envie de lire, avec un auditorium, une bibliothèque et des salles d’exposition. Une galerie de cloître du XVIIIe siècle et deux pièces voûtées ont fait l’objet de travaux.
C’est dans ce cadre que la restauration de la toiture et de la structure de l’aile Est du Prieuré a été engagée en 2013 pour 2 ans de travaux.
Il s’agissait avant tout de restaurer et renforcer tout ou partie des matériaux, afin de conserver au maximum les marques des différentes époques romanes, gothiques, néo-gothiques qui ont façonné l’édifice.
Des arbitrages ont été effectués, intégrant l’état et la fonction des matériaux, afin de choisir quelles parties ou sections seraient préservées ou détruites.
Ainsi, la totalité de la couverture a été remplacée, représentant un travail titanesque de remaniage de 78 tuiles au
m², sur une superficie totale de 2400m².

1 Les Centres culturels de rencontre permettent de donner une nouvelle vie, culturelle, artistique, intellectuelle, à des monuments historiques
ayant perdu leur vocation d'origine. Ces centres constituent aujourd'hui un réseau de 43 membres en France et dans le monde. Le label « Centre culturel de rencontre » est attribué par le ministre de la Culture sur proposition d'une commission nationale. La règle est simple, à un monument historique, on associe un domaine d’excellence culturelle, pour La Charité-sur-Loire, c’est le langage
.

Du remplacement d’une partie de la charpente en bois

La charpente a été divisée en 2 parties. La première, correspondant au 2/3, a dû être reconstruite dans son intégralité. Une partie de la charpente avait été rabaissée au 19ème siècle. Les pentes ont été modifiées, et par ailleurs, le résultat s’était avéré asymétrique. Pour finir, une partie des pièces de la charpente en peuplier était touchée par la mérule, ce champignon lignivore, bien connu pour faire des ravages dans le bâti, notamment en réduisant à néant les propriétés mécaniques du bois.
Au regard de cela, il a été décidé de remplacer la totalité de cette partie de charpente par une charpente neuve, en bois lamellés-collés, dans les volumétries d’origine. Ce travail a été réalisé par un charpentier de La Charité-sur-Loire, la société Voisin Charpente. En tout, c’est 60 m3 d’épicéa qui ont été transformés pour recréer cette structure.

Au renforcement du bois sur l’autre partie

La partie restante de l’ancienne charpente, après examen, a été déclarée apte à l’emploi, sous réserve notamment, de la mise en oeuvre d’un traitement des bois de la charpente. En effet, des signes de présences de vrillettes ayant été décelés, il était opportun de renforcer les pièces de bois contre des attaques d’insectes à larves xylophages.
C’est l’entreprise Charpenet de Nevers qui a été choisie pour la réalisation de ce chantier de traitement des bois.
Dans le cas de la restauration de la charpente du Prieuré, afin d’en préserver au maximum l’aspect esthétique, les phases initiales de sondage et décapage n’ont pas été effectuées, comme précisé dans le cahier des clauses techniques particulières (CCTP).
L’opération de traitement consistait donc à préparer les bois à recevoir le produit de traitement, par une phase de nettoyagedépoussiérage, et, dans un second temps, à appliquer le produit de traitement par injection et/ou pulvérisation pour une protection efficace et durable du matériau bois, adaptée à la taille des sections et aux points d’ancrage.
Le produit, choisi et mis en oeuvre par la société Charpenet, est le XILIX GEL CURATIF FONGI +, développé et produit par la Société S&C Construction (Dordogne). Une fois appliquée, cette solution en gel dote les bois des propriétés nécessaires pour résister à une attaque d’insectes xylophages, dont les vrillettes.
Très apprécié par les professionnels applicateurs de traitement de bois, pour son excellent pouvoir de pénétration et sa facilité d’application, XILIX GEL CURATIF FONGI+ a été pulvérisé sur toutes les faces de bois. Il a aussi été injecté tous les 30 cm dans les pièces de bois dont le demi-périmètre dépassait 400 mm, ainsi qu’au niveau des points d’ancrage et des zones de contact avec les maçonneries. La barrière formée empêche désormais les larves des vrillettes de poursuivre leur mue à l’intérieur du bois, et dans le même temps, prévient les risques de pontes de larves par l’insecte parfait à la surface externe du bois.
A l’exception d’une ferme noyée dans la maçonnerie qui a été remplacée par une ferme neuve en bois lamellé-collé, cette partie de charpente a donc pu être conservée. Sur les deux années de chantier, l’opération de traitement de la charpente aura duré deux semaines.

Actuellement, Monsieur JOLIVEL, directeur du Centre culturel de rencontre du Prieuré, missionné par la Ville de La Charité-sur-Loire pour suivre le chantier, réceptionne les travaux de l’étage de l’aile Est, incluant la restauration de la toiture et de la charpente, ainsi que la reprise des structures maçonnées, dont à certains endroits des voûtes romanes et à d’autres des trémies à combler.
Un sacré chantier qui finalement n’est qu’une pierre de plus au chantier général de restauration. « Le temps du Patrimoine, n’est pas le temps de l’homme » rappelle Monsieur JOLIVEL, qui est intégré au projet depuis 1998.
La poursuite de la restauration va prochainement concerner une des églises de l’ensemble.
En attendant, chacun pourra visiter le site du Prieuré, dont l’accessibilité au public a été quasi permanente durant le chantier, non seulement parce qu’il est un passage obligé entre la partie haute et basse de la ville, mais aussi, parce que l’aile Est est l’espace d’accueil du festival du Mot. L’année dernière, concerts et conférences ont eu lieu dans un bâtiment pas encore couvert. Parions que cette année, le confort sera tout autre.

L’entreprise CHARPENET, plus de 60 ans au service de la protection et la préservation des patrimoines immobiliers
L’entreprise Charpenet assure des prestations de traitement des bois, traitement anti-termite, protection incendie, traitement antihumidité et l’isolation thermique. Avec un réseau de 4 agences, basées à Nevers, Toulouse, Albi et Montauban, elle fait bénéficier les régions Centre et Midi-Pyrénées de ses savoir-faire.
Elle a récemment reçu Le Trophée Artisan d’Argent lors des 19es Trophées de l’Artisan*. Ce trophée récompense les professionnels qui ont su s’adapter aux nouvelles réglementations techniques tout en répondant aux demandes, parfois audacieuses, de leurs clients. A travers des chantiers de rénovation présentés, ce sont la maîtrise technique et la qualité de la démarche de l’entreprise Charpenet qui ont été reconnues.

En savoir plus : www.charpenet-termites.com

*Le jury est composé de professionnels spécialistes du Bâtiment dont la Capeb, l’OPPBTP, la SMABTP et le CCCA-BTP. Le concours met en lice des candidats de la France entière.

Parties prenantes à la restauration de l’étage de l’aile Est du Prieuré de La Charité-sur-Loire
· Coût d’opération 2M200 000€
· Maître d’oeuvre : Ville de La Charité-sur-Loire
· Financements : Europe (FEDER)
                              Etat (Ministère de la Culture)
                              Région Bourgogne et DRAC
                              Département Nièvre
                              Ville de La Charité-sur-Loire
· Architecte Monuments Historiques : Monsieur BARNOUD
· Directeur du Patrimoine : Monsieur JOLIVEL

Insectes à larves xylophages et mérules : des ennemis pour le bâti

Pour toutes les familles d’insectes à larves xylophages, le cycle de vie est identique : la femelle pond dans le bois ses oeufs qui éclosent pour devenir des larves. Ces dernières creusent alors des galeries afin de se nourrir de la cellulose contenue dans le bois dans lequel elles se développent.
Selon l’espèce et les conditions de température et d’humidité, les larves vivent quelques mois à plusieurs années dans le matériau. Ensuite elles se transforment en nymphes puis en insectes adultes: on parle alors d’« insectes parfaits ».
Arrivés à cet état, ces derniers quittent le bois en forant de petits trous de sortie à la surface du matériau.
Ils vivent peu de temps (2 à 3 semaines) et profitent de cette courte période pour s’accoupler et pondre à leur tour des oeufs dans le bois. Les principaux insectes à larves xylophages sont le capricorne des maisons (Hylotrupes bajulus), le lyctus, la vrillette (Anobium punctatum et Xestobium ruforillosum), le capricorne du chêne (Héspérophanes cinereus vill).

La mérule est un champignon lignivore de pourriture cubique, responsable d’importantes dégradations dans
les constructions. Pour se développer, elle se nourrit de cellulose et de lignine, présentes dans le bois (tous types d’essence) ; ceci explique que, dans une construction, ce sont surtout les éléments en bois qui sont attaqués en premier.
Ce champignon, fuyant la lumière mais ayant un fort attrait pour l’humidité et la chaleur (idéalement 20° de température ambiante), naît bien souvent dans des lieux peu fréquentés (tels que les caves) et passe ainsi inaperçu jusqu’à ce que sa croissance le rende envahissant et visible aux yeux de tous.
La mérule détériore les bois mais également développe des filaments qui peuvent traverser les murs maçonnés.
Le traitement fongicide pour éradiquer l’agent envahisseur se met en oeuvre en plusieurs étapes :

- identifier la source du problème d’humidité responsable du développement du champignon afin de le traiter définitivement
- identifier et délimiter la zone attaquée
- gratter et brûler les maçonneries contaminées
- sonder les bois ; s’ils sont infectés, il faut les remplacer
- créer une barrière empêchant sa propagation jusqu’aux matériaux cibles et traiter les bois et avec les solutions XILIX fongicides.

Conférer de la durabilité aux bois : la place de la chimie dans le bâtiment

Dans un secteur fortement mobilisé en faveur de la construction HQE (Haute Qualité Environnementale), compilé à des normes et règlements destinés à assurer aux occupants des locaux leur sécurité et un environnement viable, la place de la chimie dans le bâtiment est un sujet sensible.
Pourtant afin de s’assurer de leur employabilité, il est nécessaire de conférer une durabilité aux pièces de bois participant à la structure de la construction, en les traitant préventivement contre les attaques d’insectes et/ou les champignons.
Les produits de traitement préventif et curatif issus de la chimie sont aujourd’hui la seule solution performante et garantie pour parer à tout désordre dans les bois des habitations.
Ces solutions de traitement sont très contrôlées en termes d’incidence sur la santé et l’environnement.
Elaborées à partir de substances biocides, elles sont directement concernées par le Règlement Biocides (France) et le Règlement REACh (Europe), et soumis à autorisation de mise sur le marché.

Dans cette même logique d’évolution, S&C Construction, fournisseur en produits de traitement, agit au quotidien pour une consommation maîtrisée et raisonnée de la chimie dans le bâtiment par :

- la conception de formules qui offrent le meilleur compromis « efficacité du produit – dose de substances sensibles ». Cela passe par un choix de matières actives et de co-formulants, mieux ciblés pour leur domaine d’utilisation et en conséquence, une diminution du taux de substances biocides présent dans les formules (baisse de 50 % en 10 ans) pour une efficacité au moins égale;
- un accompagnement technique pour une utilisation raisonnée de ses produits ;

Par ailleurs, l’ensemble de ces solutions de traitement, restauration ou protection, existe en phase aqueuse.
Cette volonté de sécurité et de qualité pour les utilisateurs de produits S&C Construction, pour les occupants des habitations et pour l’environnement, est soulignée par les certifications ISO 9001, SOCOTEC validant la mise en place et l’utilisation d’outils de contrôle et d’analyse rigoureux de la conception à la commercialisation de ses formules.

« Certibiocides », un nouveau pas vers une utilisation raisonnée de substances dites sensibles. L’arrêté du 9 octobre 2013, envigueur au 1er juillet 2015, est relatif aux conditions d'exercice de l'activité d'utilisateur professionnel et de distributeur de certains types de produits biocides, dont les produits depréservation des bois.Il prévoit que les personnes exerçant l'activité d'utilisateur professionnel et/ou l'activité dedistributeur de produits biocides destinés exclusivement aux professionnels, doivent être titulaires d'un certificat individuel, appelé « Certibiocides ». L'acquisition de produits biocides pour les professionnels est réservée aux personnes titulaires du certificat créé.Il s'obtient après une formation de trois jours abordant l'ensemble des points nécessaires à une utilisation adaptée des produits biocides. La finalité de ces mesures est de permettre des conditions d'utilisation et d'application des produits biocides plus sûres et plus efficaces, et de responsabiliser les entreprises concernées.

S&C Construction a choisi d’affirmer ses compétences techniques associées aux aspects réglementaires et Qualité au travers d’une “Attestation Formulation Responsable ” pour chacun de ses produits.
La maîtrise de ses formules avec tout le soin apporté, autant en conception qu’en réalisation et contrôles, permet à S&C Construction de s’engager sur la fiabilité de ses produits auprès de ses clients utilisateurs, des occupants et de leur environnement ainsi que des prescripteurs. L’attestation Formulation Responsable récapitule notamment l’ensemble des autorisations et certifications dont
dispose chaque formule.

S&C Construction produit et commercialise, via trois gammes, des solutions de traitement préventif et curatif, de protection et d’entretien du bois et des matériaux minéraux (carrelage, tuiles, briques, …).

Professionnel agréé S&C Construction, quand la maîtrise technique s’allie à l’efficacité technologique. Fort de son savoir-faire en formulation, S&C Construction capitalise sur la connaissance de sa clientèle professionnelle, applicateurs de ses solutions. Il réunit ainsi en un réseau d’experts, éprouvé par des années de collaboration et engagé dans un partenariat. Qualité, l’ensemble des compétences nécessaires pour vous accompagner dans vos projets de chantier. Ce réseau d’applicateurs agréés, dont fait partiel’entreprise Charpenet, réparti sur l’ensemble de la France Métropolitaine n’a qu’une seule finalité : vous assurer une prestation de services sans faille. En faisant le choix de S&C Construction et son réseau d’applicateurs agréés, le patrimoine immobilier gagne en longévité pour la plus grande satisfaction des propriétaires et la sérénité des occupants.

La gamme de solutions XILIX, formulée et commercialisée par S&C Construction, est l’ensemble des solutions curatives et/ou préventives des bois mis en oeuvre dans les habitations et des matériaux en dur (toitures, façades, maçonneries…)
pour les professionnels du traitement des matériaux.

 

 

 

 


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