Réhabilitation de l’ancienne chaufferie de Leverkusen
Résumé pour les décideurs
Résumé pour décideurs
La réhabilitation de la chaufferie historique de l’ancienne gare d’Opladen à Leverkusen, érigée en 1948, s’inscrit dans la création du quartier mixte « Neue Bahnstadt Opladen ». Le projet conserve la structure originelle et valorise les matériaux existants pour limiter les émissions de CO2, tout en adaptant le bâtiment à de nouveaux usages : bureaux, commerces et 32 appartements de courte durée.
L’extension contemporaine, réalisée en acier Corten et équipée de volets coulissants pliants EHRET en métal déployé, respecte les contraintes patrimoniales et offre une façade durable. La collaboration avec les autorités a permis d’harmoniser enjeux architecturaux, continuité historique et modernité, illustrant un modèle d’intégration urbaine durable en Allemagne.
Foire aux questions pour décideurs
Quels sont les avantages du réemploi de la chaufferie d'Opladen ?
La réhabilitation et l'agrandissement de la chaufferie préservent la structure et les matériaux existants, réduisant ainsi les émissions de CO2 par rapport à une construction neuve. Cette intervention valorise le patrimoine industriel tout en adaptant le site aux nouveaux usages du quartier mixte Neue Bahnstadt Opladen.
Comment la façade a-t-elle concilié patrimoine et architecture contemporaine ?
L'extension a adopté un parement en acier Corten associé à des volets coulissants pliants en aluminium et métal déployé, choisissant des teintes et finitions en accord avec les autorités patrimoniales pour dialoguer avec la brique originale du bâtiment.
Quels usages accueillent aujourd'hui la chaufferie et son extension ?
Le rez-de-chaussée propose des bureaux et des commerces, tandis que les étages supérieurs offrent 32 appartements de courte durée pour un opérateur spécialisé dans les services d'hébergement.
Glossaire thématique pour décideurs
Acier Corten
Acier auto-patinable utilisé en façade, dont la couche de rouille protège durablement la structure contre la corrosion.
Volet coulissant pliant
Système de fermeture mobile pour façade, permettant de moduler protection solaire et aspect architectural, ici réalisé en métal déployé aluminium.
Réemploi
Procédé de réutilisation des structures et matériaux existants afin de limiter l’empreinte carbone d’une réhabilitation.
Inscrit au titre des monuments historiques, l’ancienne chaufferie d’Opladen à Leverkusen fait l’objet d’une reconversion exemplaire menée par Oxen Architekten
(Cologne), qui articule préservation de l’enveloppe en brique et extension contemporaine. Sur le volume neuf, les volets coulissants pliants EHRET en métal déployé d’aluminium structurent la trame de façade, modulent l’apport lumineux, limitent l’éblouissement, assurent l’intimité et participent à la maîtrise des apports solaires, tout en conférant une matérialité homogène et une lecture cinétique à l’ensemble. Le bâtiment historique demeure, lui, l’ancrage visuel et typologique de l’opération.
Réemploi patrimonial et façade contemporaine avec les volets EHRET
Édifiée en 1948 comme centrale de chauffe des anciens ateliers de réparation ferroviaire, la chaufferie est réhabilitée et agrandie dans une logique de réemploi et de sobriété constructive : le maintien de la structure et des matériaux existants limite les émissions de CO2 par rapport à une construction neuve, tout en requalifiant un marqueur du site.
Cette intervention s’inscrit dans la transformation du vaste ensemble industriel en quartier mixte « Neue Bahnstadt Opladen » (logements, commerces, enseignement, activités), amorcée en 2008 sur l’emprise des ateliers (70 ha, jusqu’à 5 000 employés à l’apogée). Le projet délivre ainsi une réponse architecturale et technique où façade contemporaine, valeur d’usage et mémoire du lieu se renforcent mutuellement.
© EHRET Au premier plan, l’extension de quatre étages (environ 1 000 m²), autorisée par les autorités patrimoniales en lieu et place d’un ancien bâti préexistant à cet emplacement dans les années 1960.
Contraintes patrimoniales et réponse architecturale
Reconstruite en 1948 sur les ruines de son prédécesseur, cette chaufferie (21 m de haut) relève d’une architecture fonctionnelle et minimaliste de l’après-guerre, identifiable à ses bandes verticales de fenêtres étroites.
Classés au titre des monuments historiques – le bâtiment et deux chaudières à grille mobile – les éléments existants imposaient une réutilisation économique et respectueuse, posant un défi majeur de conception. La réponse combine une structure intérieure de six niveaux insérée dans l’enveloppe en brique conservée, et une extension de quatre étages (environ 1 000 m²), autorisée par les autorités patrimoniales au motif qu’un volume bâti préexistait à cet emplacement dans les années 1960.
Lauréat du concours de réaménagement en 2012, l’architecte Bernd Oxen a conduit une décennie d’études et de chantier aboutissant, en 2024, à la mise en service de l’ensemble. Le programme mixte accueille, au rez-de-chaussée, bureaux et commerces, tandis que les niveaux supérieurs développent 32 appartements de courte durée (surface utile 1 174 m²) pour un opérateur d’appartements avec services, locataire principal du site. L’opération illustre comment des contraintes patrimoniales exigeantes peuvent stimuler l’invention architecturale et un programme parfaitement adapté au site et aux usages.
Acier Corten et métal déployé : dialogue entre mémoire et contemporanéité
« L’histoire ferroviaire continue de marquer le quartier Opladen de Leverkusen. Outre la chaufferie, le château d’eau et l’ancien magasin principal de l’atelier sont également classés. Ils rendent visible le passé industriel et donnent son identité au nouveau quartier », explique Bernd Oxen.
« La chaufferie servait autrefois à alimenter les constructions métalliques. Avec la façade en acier Corten de l’extension, nous nous inscrivons dans ce contexte tout en le traduisant dans le présent. Nous avons aussi voulu créer un contraste assumé avec la brique du bâtiment d’origine. »
Le choix des matériaux a été arrêté en concertation étroite avec les autorités patrimoniales. Pour Bernd Oxen, l’acier Corten évoque visuellement la dégradation, et « c’est justement cette patine rouillée qui protège durablement la façade et incarne la conservation. »
En complément du parement Corten, les volets coulissants pliants EHRET en métal déployé structurent l’expression de l’enveloppe. Éléments mobiles, ils confèrent à la façade une variabilité d’aspect selon l’usage et l’heure. D’autres solutions ont été étudiées, mais les volets coulissants pliants se sont imposés « car ils traduisent le mieux cette dynamique ».
Initialement envisagés en Corten, ils ont finalement été réalisés en aluminium : la façade ayant opté pour un parement Corten fermé, l’aluminium offrait légèreté, maniabilité et souplesse de mise en oeuvre. Le métal déployé se prête aisément à l’aluminium, sans contrainte de maille ni de motif. Après validation des points techniques, des échantillons ont été présentés au maître d’ouvrage pour arbitrage final.
© EHRET L’acier Corten évoque visuellement la dégradation. Cette patine rouillée protège durablement la façade et incarne la conservation.
Des volets configurés sur-mesure à partir du catalogue standard EHRET
Les volets coulissants pliants s’ouvrent à 90° par rapport à la façade et viennent épouser le plan de l’enveloppe en position fermée.
« Grâce à notre gamme standard, nous avons pu configurer 228 vantaux avec un remplissage en métal déployé Matrico, le système de profilés SL 12 et les accessoires nécessaires, tous issus du catalogue EHRET », indique Klaus Wipfler, directeur commercial pour l’Allemagne.
La palette de références disponibles a également permis d’aboutir à un accord chromatique précis avec l’acier Corten. Le thermolaquage à effet “rouille – patine brune” restitue l’apparence d’un métal vieilli, quasi indiscernable d’une oxydation réelle.
Seul le caillebotis au sol du rez-de-chaussée, dimensionné pour l’accessibilité, a nécessité un détail spécifique d’évacuation : les grands éléments sont raccordés au réseau, tandis que les plus petits s’écoulent par infiltration directe.
« Ce chantier illustre parfaitement l’harmonie entre fonction, design et concept matériel. Les volets coulissants pliants assurent non seulement la protection solaire, mais deviennent eux-mêmes un élément architectural marquant », conclut Klaus Wipfler.
A travers cette réalisation, EHRET démontre sa capacité à conjuguer exigence patrimoniale, précision industrielle et expression architecturale. En mobilisant des solutions issues de son catalogue standard (profilés SL 12, accessoires, remplissage Matrico en métal déployé) et des finitions adaptées (thermolaquage effet patine Corten), la marque livre une façade cohérente, performante et durable, parfaitement accordée au bâti historique et à l’extension contemporaine.
Aussi, le volet coulissant pliant dépasse sa fonction de protection solaire : il devient un élément de composition, au service du confort d’usage et d’une écriture matérielle architecturale. EHRET confirme ainsi son rôle de partenaire de référence pour les
projets où contexte, technique et design doivent se répondre avec la même exigence.
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